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Myriam Hornard

Autodidacte, Myriam Hornard a néanmoins fréquenté les cours de Jean Glibert à l’ENSAV La Cambre (Bruxelles) comme élève libre où elle a bénéficié des conseils et de l’expérience de celui qui fut, pour elle, un véritable mentor. Ses premiers travaux sont réalisés à partir de papiers. Elle va multiplier les expériences à partir de ce matériau afin d’explorer ses potentialités.

L’artiste repousse ainsi les limites de la fragilité du papier dont elle apprécie la banalité et l’usage quotidien. Des thèmes récurrents de sa démarche artistique comme la mémoire et l’altération sont d’emblée présents. Particulièrement appréciée pour sa capacité à être transformée, la cire constitue un autre matériau de prédilection de l’artiste, à partir de laquelle, elle a moulé de nombreux objets. Ceux-ci interviennent particulièrement dans son travail car ils possèdent une fonction symbolique propre à la relation que chacun développe face aux objets[1]. Multidisciplinaire, Myriam Hornard questionne sans cesse le temps et ses multiples déclinaisons. Qu’il s’agisse de l’époque, du passé, du moment, du futur, d’une période ou de sa durée, le temps est scruté par la lorgnette de la mémoire et donc de l’oubli. Sabrina Parent aborde, dans ce sens, le travail de l’artiste comme « une poétique mémorielle de l’oubli »[2].