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Stijn COLE, "Cancale #3" (détail), 2017. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow
Stijn COLE, "Cancale #2", "Cancale #3", 2017. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow

Stijn ColeCancale #2 - Cancale #3, 2017

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Stijn ColeCancale #2 - Cancale #3, 2017

Stijn Cole déploie, depuis plusieurs années, une œuvre multidisciplinaire (peinture, photo, dessin, sculpture) qui puise ses origines dans l’histoire de l’art. Aussi son approche du dessin, de la peinture ou de la sculpture repose-t-elle sur une décomposition méthodique de l’exercice de vision. A la manière des peintres ou sculpteurs classiques, il décompose méthodiquement son champ vision en fragments détaillés, qu’ils isolent les uns des autres, afin d’inviter le regardeur à recomposer mentalement l’étendue du hors-champ ainsi suggérée.

Pour Cancale #2 et Cancale #3, il a moulé des fragments d’un bloc de pierre qui s’est détaché de la côte du village éponyme, situé à proximité du Mont-Saint-Michel et connu pour ses spécificités géologiques ; “ empreintant ” littéralement chacun des détails qui en cisèle la surface. Reproduit en cire, ces empreintes restituent, en une surface limitée, les aspérités du sol montagneux, à la manière d’un carottage horizontal saisissant un échantillon de croute terrestre. La précision de la surface reproduite semble alors contredite par la modestie de la surface donnée à voir. Dépossédées de l’étendue qu’elles suggèrent, réduites à des surfaces intensément striées, ces œuvres semblent condenser l’histoire géologique de la côte bretonne et invitent à la reconstruire mentalement.