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Camila Oliveira Fairclough, "Lapin (vert)", 2018. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow

Camila Oliveira FaircloughLapin (vert), 2018

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Camila Oliveira FaircloughLapin (vert), 2018

La peinture de Camila Oliveira Fairclough emprunte ses formes au quotidien : signalétique urbaine, design d’emballages et d’affiches, couvertures d’albums de musique, slogans lus et entendus ou encore paroles de chansons. Ses œuvres font référence à l’histoire de l’abstraction, au ready-made, à la poésie concrète, au Pop Art et à l’art conceptuel. Elle traduit en images la forme et le langage, tout en les réduisant à l’essentiel.

L’agencement et l’enchainement des mots, des signes, des motifs inscrits sur la surface du tableau interrogent les problématiques de la représentation, en mettant en tension le visible et le lisible. Pourtant, la peinture de Camila Oliveira Fairclough n’a pas à être lue ou décryptée pour être comprise. Indépendamment d’une recherche de sens, elle parvient à créer un espace de liberté où elle peut traduire de façon éclectique et improvisée tous les éléments développés préalablement. Lorsqu’elle peint un lapin blanc qui vient de bondir sur un fond élastique en vinyle vert, sa peinture, en plus d’être visuelle, devient sonore, tactile, verbale et rejoint, en cela, la poésie.