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Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (film still), 2012. Collection du BPS22
Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (film still), 2012. Collection du BPS22
Le chateau de Abwein (Marie Zolamian), 2012. Technique mixte, 21 x 29.7 cm.
Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (dessin d'enfant), 2012. Collection du BPS22
Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (dessin d'enfant), 2012. Collection du BPS22
Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (dessin d'enfant), 2012. Collection du BPS22
Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (dessin d'enfant), 2012. Collection du BPS22
Marie Zolamian, "Les Cracs des Chevaliers" (dessin d'enfant), 2012. Collection du BPS22

Marie ZolamianLes Cracs des Chevaliers, 2012

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Marie ZolamianLes Cracs des Chevaliers, 2012

Le projet Les Cracs des chevaliers trouve son origine dans une performance réalisée à l’occasion de l’inauguration de la Biennale Qualandya International, en Palestine, en 2012. C’est lors de cet événement que Marie Zolamian rencontre, au château d’Abwein, situé à 37 km au nord de Ramallah, six jeunes adolescents et enfants : Mou’az (12 ans), Mazin (10 ans), Nazir (10 ans et demi), Omar (10 ans et demi), Yassin (11 ans), Younis (12 ans), ainsi qu’Ahmad, un ouvrier du château.

Ces jeunes lui font une « visite guidée » du château que l’artiste enregistre pour le restituer sous la forme d’un film dépourvu d’images, où seules les voix se font entendre, tandis que les traductions apparaissent sur un écran noir. À travers ce dispositif, les jeunes partagent des histoires où se croisent mémoire historique et vécu personnel, mais également superstitions, mythes, rites anciens ou anecdotes liés à l’occupation israélienne. Ce film est accompagné de dessins du château, exécutés par les enfants. Ils agissent comme des « portes d’entrée » vers un château existant mais invisible, à la fois présent et absent car l’artiste l’a occulté, invitant à le recréer mentalement.