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Maëlle DUFOUR, "Les Mondes inversés" (détail), 2017. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow

Maëlle DufourLes Mondes inversés, 2017

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Maëlle DufourLes Mondes inversés, 2017

Depuis l’obtention d’un master en sculpture à l’ENSAV La Cambre (2017), Maëlle Dufour se spécialise dans la production de sculptures monumentales. Elle construit des dispositifs in situ qui déstabilisent le visiteur, perturbent ses sens et son environnement, dans le but de questionner une réalité qui l’a toujours intéressée, celle de la destruction de l’humain par l’humain. Souvent, ses sculptures portent la charge d’un temps, d’une histoire et témoignent de ce qui persiste. Elles s’apparentent à des ruines arrachées de leur contexte d’origine et réhabilitées dans le champ de l’art. Pourtant, elles sont entièrement, patiemment et laborieusement façonnées par l’artiste. Ici, seize plaques de plomb, chacune portant une image ou une phrase, révèlent les traces d’un temps vécu.

Ces seize plaques de plomb, chacune portant une image ou une phrase, révèlent les traces d’un temps vécu. Le matériau choisi par Maëlle Dufour n’est évidemment pas anodin ; le plomb, d’un gris bleuté, est un métal lourd, toxique pour l’humain mais qui offre une protection contre la radioactivité. Sa lourdeur, son aspect mat, son oxydation blanche donnent, à chaque image, un effet évanescent qui nous questionne sur son origine et son époque. Chaque plaque porte la trace d’un moment d’existence qui est en train de basculer. S’agit-il de la destruction de l’homme ou de la nature elle-même ?