Photographe de reportage, professeure, militante et féministe, Véronique Vercheval mène une carrière freelance et signe des reportages en Belgique et à l’étranger, dans les secteurs social et culturel. Fonctionnant exclusivement sous le format des séries, fruits d’un long travail d’immersion au sein d’une communauté ou d’un sujet particulier, Véronique Vercheval témoigne en refusant toute approche évènementielle ou spectaculaire.
Fonctionnant exclusivement sous le format des séries qui sont le fruit d’un long travail d’immersion au sein d’une communauté ou d’un sujet particulier, la démarche de Véronique Vercheval relève du témoignage. Loin d’une recherche purement esthétique et refusant toute approche évènementielle ou spectaculaire du métier de photographe, elle aime partir à la rencontre des gens et les faire « parler par la voie des photographies ». Lorsqu’en avril 2002, elle participe à la mission « 100 artistes de Palestine », initiée par la Directrice du théâtre Ashter à Ramallah, elle est interpellée par ce que les médias ne montrent pas : un marché installé dans les décombres, des femmes et leurs enfants chez le glacier, des jeunes filles complices et souriantes en camp d’été… Elle crée alors la série Palestine. Carnets de notes (2002), sur la vie quotidienne des Palestiniens avec et malgré l’occupation israélienne.