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Véronique VERCHEVAL, "Usine occupée. Portraits des travailleurs de Royal Boch", 2009. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo Leslie Artamonow
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Véronique VERCHEVAL, "Usine occupée. Portraits des travailleurs de Royal Boch", 2009. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo Leslie Artamonow

Véronique VerchevalUsine occupée. Portraits de travailleurs de Royal Boch, 2009

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Véronique VerchevalUsine occupée. Portraits de travailleurs de Royal Boch, 2009

Photographe de reportage, professeure, militante et féministe, Véronique Vercheval mène une carrière freelance et signe des reportages en Belgique et à l’étranger, dans les secteurs social et culturel. Fonctionnant exclusivement sous le format des séries, fruits d’un long travail d’immersion au sein d’une communauté ou d’un sujet particulier, Véronique Vercheval témoigne en refusant toute approche évènementielle ou spectaculaire. Sobres dans leur composition, les photographies d’Usine occupée émeuvent par leur simplicité et leur authenticité. Alors que l’entreprise Royal Boch s’apprête à condamner 46 travailleurs au chômage ou à la prépension (dont 14 photographies sont présentées ici), Véronique Vercheval visite l’usine en voisine militante et solidaire.

Elle y passe des dizaines d’heures à visiter, écouter, sympathiser et prendre des clichés. C’est avec beaucoup de pudeur qu’elle photographie ces travailleurs en leur demandant de se remémorer leur premier jour dans l’entreprise et les sentiments qui y sont liés. Les témoignages recueillis, associés aux photographies, sont des tranches de vie passées au sein de cette communauté, manufacture emblématique de La Louvière, jadis prospère et rattrapée par la mondialisation.