En plus d’une activité éditoriale abondante, on sait peu de choses sur la vie personnelle du « Colonel Baxter », comme il se fait appeler. Peintre et dessinateur, Glen Baxter étudie dans une école de Beaux-Arts à Leeds, qu’il quitte rapidement pour se lancer dans l’écriture, la réalisation de films « underground » et l’enseignement.
Ses dessins légendés, dont il fait par la suite sa forme d’expression usuelle, rencontrent alors un franc succès. La reconnaissance vient des Etats-Unis où il expose au début des années 1970. Suivront les Pays-Bas, l’Angleterre, la France et le reste de l’Europe où ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues. Aujourd’hui, il expose dans le monde entier et fait partie des grandes collections d’art contemporain (Le MNAM à Paris, The Tate Gallery et Victoria & Albert Museum à Londres, FRAC Poitou-Charentes, New York Public Library…). Il est l’auteur de nombreuses publications illustrées. Il a collaboré avec de nombreux journaux, revues et magazines tels Beaux-Arts, Télérama, Le Monde, The Observer, The New Yorker magazine ou encore Vogue.
Son art se décline également en merchandising sur des assiettes, des montres, des tee-shirts, des étiquettes de vin, etc. Son but est d’investir la vie quotidienne, de diffuser largement son travail et ainsi narguer une histoire de l’art fondée sur le mythe de l’unicité de l’œuvre. Surnommé « Fils de Dada », « Tati du dessin » ou encore « héritier des surréalistes », Glen Baxter est considéré comme l’incarnation idéale de l’humour britannique. Son œuvre est énigmatique, déroutante, obsédante et profondément comique.