Le travail de Michel Cleempoel s’inscrit dans l’image imprimée avant d’y intégrer, dans les années 90, les technologies numériques. Le temps et la lumière sont deux éléments déterminants de sa démarche et amènent un travail sur l’ombre. L’ombre, explique-t-il, est la première image photographique que nous percevons de nous-mêmes.
L’artiste, au travers du temps, de la lumière et de ses ombres, interroge l’identité et la perception, le monde et son apparence. L’ombre qui se dessine sur le papier peint évoque le rapport à l’extérieur, à la lumière et à la contemplation suggérée par la chaise vide. La lumière provenant du paysage imagé du dehors souligne le décor du dedans et ses motifs floraux. Un va-et-vient s’opère alors, questionnant notre perception mais également le rapport entre nature et culture.