Les rapports entre l’art et le pouvoir, contenant implicitement une analyse critique du rôle de l’image. L’origine particulière de la collection hainuyère lui lègue un corpus d’œuvres particulièrement significatives qui servent de base à une réflexion sur les rapports qu’entretiennent l’art et le pouvoir.
En sa partie ancienne, la collection présente ainsi trois sous-ensembles thématiques :
- Les paysages industriels : de l’industrie flamboyante à la ruine romantique (ex. Arsène Detry, Daniel Fauville) - Les allégories « glorieuses » ou « pathétiques dignes » de l’ouvrier (ex. Constantin Meunier, Cécile Douard) - Les portraits de femmes (ex. Léon Devos, Louis Buisseret)
Ces trois corpus sont emblématiques d’une approche de l’art perçu d’abord comme une image. Dès lors, toute une série d’œuvres contemporaines interrogent ces processus particuliers et cette fonction, souvent refoulée, de l’art (ex. Art & Language, Didier Vermeiren, Eric Duyckaerts, Antoine Bourlard, Constantin Meunier, Kendell Geers, Jota Castro, Jacques Lizène, Guérillas Girls, Emilio Lopez-Menchero, etc.) D’autres œuvres interrogent plus les fonctions sociales et les statuts de l’image (ex. Marcel Berlanger, Marthe Wéry, Benoît Platéus, Michel Clempoel, etc.).