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Bénédicte HENDERICK, "La Cache", 2005-2009. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow

Bénédicte HenderickLa cache, 2005-2009

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Bénédicte HenderickLa cache, 2005-2009

Bénédicte Henderick est plasticienne et restauratrice de tableaux anciens. Elle réalise des installations, des dessins, des objets à mi-chemin entre design et sculpture. Son œuvre, introspective, révèle un univers trouble et secret, entre révélation et dissimulation. A partir d’objets du quotidien reconnaissables mais rendus irréels par des métamorphoses et des manipulations, elle fouille les tréfonds de l’âme et les tourments du corps.

Entre 2005 et 2009, Bénédicte Henderick crée Laetitia B., son alter ego fictif dont elle pénètre au plus profond de l’intimité et de l’inconscient émotionnel. Proche du surréalisme, avec des sculptures épurées, blanches et parfois rouges, elle mène une réflexion sur le sens et la fragilité de la vie, ses blessures, l’enfance et ses fantasmes, ses traumatismes. Elle reconstitue des lieux où elle projette ses obsessions. La cache est un guéridon blanc dont les pieds offrent des courbes féminines. Il est couvert d’une nappe rouge dont les plis évoquent une jupe et l’ouverture fermée d’un treillis noir, une burqa. L’œuvre suggère à la fois le giron maternel, la soumission et la cachette d’où l’on peut voir sans être vu. Dans un jeu de cache-cache, le corps et l’intimité deviennent le réceptacle de projections étranges et inquiétantes.