Vit et travaille à Majorque, aux îles Baléares et à Paris.
En 1975 - l’année de la mort de Franco et celle du début de la « movida » - José María Sicilia entre à l’Ecole des Beaux-Arts de San Fernando à Madrid où il étudie l’architecture et la peinture. En 1980, il quitte l’Espagne pour Paris et se consacre entièrement à la peinture.
Dans un premier temps, il décline en peinture un sujet par séries (paysages d’Espagne, quartiers de Paris, troncs d’arbres, poubelles, sardines, appareils ménagers, outils, personnages et animaux mythologiques) en essayant de le traduire de façon sensorielle et émotionnelle. A partir de 1985, il réalise une œuvre d’auto-effacement dans laquelle le sujet devient un prétexte. Il introduit une expérience du temps et une plongée dans la matière. Profondément sensible à la nature, José María Sicilia travaille également sur la lumière et mène une réflexion sur les limites de la peinture. Il va ainsi utiliser abondamment la cire et le papier qu’il mêle à l’huile pour créer une matière dense, translucide, qui paraît enfouir le sujet de la toile dans la structure du tableau et que seule la lumière peut toucher. Il réalise principalement des grands formats et il acquiert rapidement une renommée internationale. Les œuvres de José María Sicilia sont présentées dans d’importantes collections publiques et privées à travers l’Europe, les Etats-Unis et en Asie.