Les visages de Voyage/Orphée proviennent d’un film du même nom où Michel Couturier a saisi le voyage d’inconnus dans le métro. Leurs mines graves se détachent d’un fond provenant du somptueux plafond de la grande salle du Théâtre Royal de la Monnaie¹ afin de faire basculer ces anonymes dans une mythologie héroïque comparable à celle d’Orphée. Véritable épopée urbaine que des extraits d’Ovide et de Spinoza encule Hegel², fable punk, viennent renforcer et qui donne à l’ensemble une atmosphère tragico-comique sur fond d’opéra.