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Naufus Ramirez-Figueroa, "Bitch on a Bent Palm Tree" (détail), 2011. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow
Naufus Ramirez-Figueroa, "Bitch on a Bent Palm Tree", 2011. Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow
Vue de l'exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020. Photo : Leslie Artamonow.

Naufus Ramirez-FigueroaBitch on a Bent Palm Tree, 2011

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Naufus Ramirez-FigueroaBitch on a Bent Palm Tree, 2011

Fils d’un ancien guérillero actif durant la guerre civile guatémaltèque (1960-1996), Naufus Ramirez-Figueroa puise dans la violence politique, dans son expérience de réfugié au Canada et dans ses difficultés personnelles à être le descendant de riches propriétaires terriens pour construire son travail. Malgré la gravité des sujets abordés, ses œuvres sont souvent teintées d’absurdité et d’humour. Elles font allusion à des évènements tragiques et traumatisants qui ont façonné le climat social et politique de notre monde, notamment le colonialisme.

Dans Bitch on a Bent Palm Tree, l’artiste présente un arbre à l’horizontal sur le tronc duquel un chien est perché. L’animal est affublé du visage de Lynndie England, cette soldate américaine condamnée, en 2005, pour sa participation aux traitements humiliants et dégradants et à la torture de détenus irakiens à la prison d’Abou Ghraib, à Bagdad. Largement diffusée par les médias, une photographie montrait la tortionnaire tenant un prisonnier en laisse. Le palmier, symbole des tropiques comme lieu de loisirs et de plaisir, penchant sous son poids, est une allégorie de la puissance militaire et de l’arrogance de ceux qui abusent de leurs droits pour, supposément, contrôler l’homme et la nature.