L’œuvre de López-Menchero tente d’intervenir sur le réel. Le corps et l’identité constituent les piliers de sa démarche. Le corps comme échelle de mesure, comme réceptacle de flux nerveux ou comme « objet » fantasmé est également le véhicule de toute construction identitaire.
Cap. Max. fait écho à Ernst Neufert et Adolf Loos. Le premier a mis en place une série de normes dont celle qui régit le volume humain maximal toléré pour les espaces publics réduits tels les ascenseurs. Cette capacité est illustrée par des personnages schématisés vus de haut qui évoquent les trames de Roy Lichtenstein ou le chat de Geluck. Quant à Adolf Loos, il défend dans « Ornement et Crime » un total dépouillement dans l’architecture moderne. Ainsi, l’artiste, questionnant une rationalisation à outrance de l’espace, fait de Cap. Max. « un crime d’ornement tatouant l’espace de sa fonction première : l’occupation humaine ».