Dans la série Développement dans l’espace (1989), Gabriel Belgeonne retrouve une liberté gestuelle qu’il avait abandonnée à la fin des années 60. Utilisant une encre dans les tons vert-brun, le mouvement paraît plus souple car la couleur employée atténue les contrastes.
Les quatre gravures sont exécutées sur une plaque de zinc, que l’artiste privilégie au cuivre pour ses imperfections. Des traits imprévisibles apparaissent, donnant une texture particulière aux œuvres. Il s’agit également de l’une des dernières évocations d’un symbole cher à l’artiste, la coquille.