Marin Kasimir inscrit la prise de vue à 360° au cœur de sa démarche. Les sujets qu’il traite et les techniques qu’il emploie sont liés à l’architecture, à l’urbanisme, au paysage, au théâtre ou au cinéma. Il cherche à retranscrire l’espace public par une mise en scène qui révèle tant l’organisation sociale et politique d’un lieu que ses codes esthétiques et culturels.
Au moment de la prise de vue, l’appareil effectue un tour sur lui-même de 360° afin de prendre une vue panoramique qui distord l’espace et perturbe notre vision. Il ne s’agit plus d’offrir une image instantanée d’un lieu, définie par le champ, mais une image corrigée, plurielle qui, explique l’artiste, « tient compte de la simultanéité de ce qui est opposé ou différent, pour insister sur la coexistence de ces différences. »