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Banks Violette, Not yet titled/(broken screen), 2008. Collection du BPS22. Photo : Leslie Artamonow
Banks Violette, Not yet titled/(broken screen), 2008. Collection du BPS22. Photo : Leslie Artamonow

Banks VioletteNot yet titled/(broken screen), 2008

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Banks VioletteNot yet titled/(broken screen), 2008

Cet écran minimaliste est réalisé avec une simple couche de résine époxy noire appliquée sur des panneaux en aluminium capables de subir d’importantes déformations. Comme si les panneaux avaient été défoncés par un puissant choc. Ce faisant, l’artiste déploie cette synthèse formelle qui le caractérise, faite de dichotomies récurrentes dans son œuvre : bruit et silence, présence et absence, exubérance gothique et réserve minimaliste, tension et apaisement, etc. Autant de notions contradictoires qui s’entrechoquent sur l’autel de la culture contemporaine. De la sorte, Banks Violette dépeint le phénomène de l’excès au travers d’installations qui deviennent le miroir d’une anxiété sociétale et se traduit notamment dans la sous-culture adolescente.

« Brisée et froissée à la manière de certaines peintures de Steven Parrino, reconnaît Banks Violette, cette œuvre permet de rompre avec l’idée qu’une œuvre d’art est quelque chose d’immobile et de contemplatif. Au lieu de cela, elle s’engage dans le monde extérieur ; elle s’étend dans le monde réel. »

« Au théâtre, le public peut voir le gréement, les passerelles, les fils et l’éclairage tout en se permettant de suspendre l’incrédulité et de s’investir dans une fiction. J’ai toujours été intéressé par la mécanique de la fiction : comment l’incrédulité elle-même peut être suspendue face à sa présentation transparente, c’est pourquoi j’utilise un vocabulaire qui se réfère au théâtre ou à la scène. »