Le bassin d’aluminium (2000) est posé à même le sol et agit comme un miroir grâce à l’eau colorée à l’Ecoline dans lequel se reflète l’environnement. Le contour du bac est sobre afin de se fondre au lieu et recouvre un vaste espace duquel émane une fumée blanchâtre.
Résultat d’un procédé physique conçu à l’aide d’expulseurs de fumée et de mousse de savon, le paysage embrumé de Frédéric Gaillard sonde la fascination magique qu’exerce un phénomène ou une invention. Transporté dans l’expérience, le regard cherche ensuite à comprendre et à déjouer les astuces du dispositif. L’installation de l’artiste, au-delà de sa technicité qui relève de système D, explore des préoccupations ontologiques.